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Un de nos rédacteurs a regardé "Furiosa", le dernier film de la série Mad Max, au cinéma en utilisant la technologie 4DX. Voici son compte-rendu d'une expérience cinématographique immersive.
Écrit par Marc Lambron
En me promenant dans ma ville natale, Lyon, je me suis rappelé de la grande exposition organisée par le Centre Pompidou sur la bande dessinée entre 1964 et 2024. Parmi les nombreuses planches originales exposées, j'ai remarqué une page des Bijoux de la Castafiore où les dessins étaient terminés mais les bulles de dialogue vides. Il semblerait qu'Hergé faisait appel à un lettrage pour ajouter les légendes à ses albums. Ainsi, la cantatrice envahissante et le capitaine Haddock ne prononçaient que des sons blancs, sans les dialogues habituels. Cela nous a épargné l'air des bijoux du Faust de Gounod, et cela ressemblait étrangement au mutisme forcé du barde Assurancetourix dans les aventures d'Astérix, qui finissait toujours bâillonné et attaché à un arbre pendant que le village gaulois festoyait bruyamment.
Cependant, il y a une autre dimension présente dans l'exposition, qui rappelle le genre fantastique lovecraftien de Druillet ou les super-héros de Marvel : des surfeurs astraux, des loups-garous sanguinaires, des culturistes féroces en combinaisons ignifugées. Cette influence a dû imprégner mon esprit, car quelques jours plus tard à Lyon, en passant devant le cinéma Pathé-Bellecour, j'ai remarqué l'affiche du nouveau film de la saga Mad Max, intitulé Furiosa. Une redoutable héroïne armée, interprétée par l'actrice Anya Taylor-Joy, domine l'affiche aux côtés d'un homme ressemblant à Fra Diavolo et d'un cyborg portant un masque à la Hannibal Lecter. Mon côté fan de science-fiction s'est immédiatement réveillé. J'ai décidé d'entrer dans le cinéma et de réserver une place pour voir le film en version originale avec la technologie 4DX. Mais ma naïveté m'a joué des tours, car je pensais que cela signifiait un son amplifié ou une projection en 3D sophistiquée.
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