Dans son livre intitulé "Mon enfant, ma soeur", Eric Fottorino continue d'écrire son roman familial en évoquant le souvenir de sa sœur qui était toujours là mais qu'il n'a jamais vraiment connue. C'est une exploration poétique du passé avec pour objectif constant de "révéler les secrets à travers la fiction".
Selon Laurent-David Samama
À travers ses livres successifs, Eric Fottorino examine, analyse et interroge les sensations qui le ramènent à son enfance. Son œuvre est en quelque sorte une réécriture de sa propre existence. "Mon enfant, ma sœur" constitue le dernier volet de cette saga douce-amère, certainement le volet le plus émouvant. Comme dans ses romans précédents, l'écrivain-journaliste fait appel à son histoire familiale pour mieux la comprendre. Il raconte sa mère, ses pères, leurs blessures et leurs failles. Cette fois-ci, il y a une évolution notable dans la forme car l'auteur choisit la poésie libre et utilise des rimes pour évoquer le fantôme qui a hanté sa vie : une petite fille née trois ans après lui et immédiatement séparée de sa mère.
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