Inspirée par le photographe Guy Bourdin, la maison Schiaparelli crée des collections qui sont destinées aux tapis rouges et aux réseaux sociaux, en s'appuyant sur des références historiques et artistiques.
Écrit par Astrid Faguer
La ligne de vêtements
Au cours des dernières saisons, que ce soit pour la mode prêt-à-porter ou haute couture, les défilés de la marque Schiaparelli attirent toute l'attention. Dès le début du spectacle, les flashs crépitent devant les célébrités de l'époque (comme Aya Nakamura et Zendaya) venues en masse et habillées aux couleurs de la marque – un spectacle presque hystérique. Sur le podium, c'est l'héritage d'Elsa Schiaparelli revisité par le directeur artistique Daniel Roseberry qui captivent les spectateurs. Le casting met en avant les mannequins les plus en vue du moment (comme les soeurs Hadid, Kendall Jenner, Irina Shayk…). L'ambiance est forte et l'ennui n'a pas sa place. Pour la saison printemps-été, Daniel Roseberry continue sur sa lancée. Au 51 de la rue de Varenne, fermée à la circulation, dans l'ambassade d'Italie, le directeur artistique présente 36 tenues mélangeant les codes de la marque, l'humour et les références pop devant un public de célébrités. Par exemple, une veste marine rayée avec un mètre ruban (un des codes de la marque) est associée à une robe bustier noir avec un collier en forme de homard (un autre code), ou encore à une robe rouge moulante avec des faux ongles brillants inspirée d'une photographie de Guy Bourdin et portée par Kendall Jenner.
Une robe de la collection printemps-été 2024 de la styliste Schiaparelli et le photographe Guy Bourdin, vers les années 1960, en face d'une de ses œuvres picturales. Photo de Giovanni Giannoni / Jack Nisberg/Roger-Viollet.
L'influence
Le style du photographe Guy Bourdin (1928-1991) est caractérisé par des couleurs vives et un univers surréaliste, avec une préférence pour le rouge. Il est reconnu dans le monde de la mode et de la publicité, collaborant avec de grands créateurs (Karl Lagerfeld, Issey Miyake, Claude Montana) et des magazines prestigieux (Vogue France, Harper's Bazaar) des années 1950 jusqu'à la fin des années 1980. Les spécialistes considèrent son travail comme une référence incontournable dans l'histoire de la mode. Même sans connaître son nom, le grand public reconnaît certains de ses clichés emblématiques, comme la célèbre photographie "Vogue Paris, mai 1970" qui montre une femme puissante et séduisante, avec seulement sa bouche – rouge – et de nombreux ongles assortis visibles.
Astrid Faguer
Découvrez nos nouvelles offres premium !
Nos vidéos
Quels sont les véritables gagnants des paris sportifs en ligne ?
Revirement des "pays du Club Med" : Portugal, Espagne, Grèce
Est-ce que les jeunes ont des difficultés avec le travail ?
Est-ce que la concurrence dans le secteur ferroviaire peut faire baisser les prix des billets de train ?
Les articles les plus consultés
Trois montres élégantes à trois aiguilles
L'avis de Sabine Delanglade : Écran total
L'améthyste du Brésil : une pierre précieuse
En première page
La baisse du taux de natalité en France se poursuit
Les marchés européens perturbés par les résultats des entreprises et la croissance économique en baisse
Lucie Castets n'est pas en tête à gauche
Mode & Beauté
L'améthyste du Brésil : une pierre précieuse
Trois montres élégantes à trois aiguilles
L'avis de Sabine Delanglade : Écran total
Pratique
P
L'Ensemble
Tous les droits sont protégés – Copyright Les Echos 2024