Au restaurant "Jules Verne", Frédéric Anton a obtenu une deuxième étoile bien méritée, même si la proximité des Jeux olympiques l'a peut-être encouragé à se surpasser.

Écrit par Laurent Guez

Depuis que le restaurant "Jules Verne" a reçu sa deuxième étoile Michelin en mars dernier, de nombreux amateurs de bonne cuisine se demandent si c'est un lieu populaire destiné aux touristes ou un véritable restaurant gastronomique. En réalité, c'est les deux à la fois. Parlons d'abord de la vue, à 115 mètres au-dessus du sol, qui est impressionnante – surtout dans la salle principale avec vue sur la Seine, que vous pouvez essayer de demander lors de votre réservation. Il faudra sûrement être patient, mais pour un tel panorama, on est prêt à faire la queue, même en habitant la capitale.

Par la suite, examinons attentivement ce qui reste. En effet, le service, les références à l'auteur de "Vingt Mille Lieues sous les mers", la décoration revisitée et la qualité des plats (malgré les problèmes techniques) sont à la hauteur de la réputation de la Tour Eiffel. Cette deuxième étoile est méritée, même si son obtention en 2024 est probablement liée à la proximité des Jeux de Paris.

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