Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont vu Coq Sportif remporter la bataille des maillots, une victoire majeure pour la marque. Cette information est uniquement disponible pour les abonnés.
Avec plus de 150 ans d'histoire, la marque a remporté la compétition des maillots pour les équipes olympique et paralympique françaises, malgré une fin de course difficile.
Rédigé par Isabelle Lesni
Au début de mars 2020, la nouvelle est annoncée six mois après l'appel à candidatures, ce qui suscite une grande joie chez Le Coq sportif. Juste avant le confinement, Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des Jeux, l'annonce avec solennité aux présidents de fédérations réunis dans un restaurant du XIIe arrondissement de Paris : parmi les quinze entreprises ayant répondu à l'appel d'offres pour l'habillement des délégations olympiques et paralympiques, Paris 2024 a choisi l'entreprise de Romilly-sur-Seine (Aube). Cette entreprise est déjà le fournisseur de vêtements du tennisman Lucas Pouille, du XV de France, des leaders du tour de France, de certains clubs de football professionnels comme Saint-Etienne et Nice, ainsi que de certaines tenues des pilotes de Renault F1. Non seulement la marque française est préférée à Lacoste, partenaire officiel de l'équipe de France depuis 2012, mais elle remporte deux des trois lots couverts par l'appel d'offres. Patrick Ouyi, directeur international de la marque, confie : « Nous étions mobilisés depuis 2018-2019 pour remporter ce contrat, et cela correspondait à un désir très fort de notre part. Nous aurions été très déçus de ne pas obtenir les deux lots ».
Ce mois-ci, la marque a rencontré des difficultés en raison de retards dans la livraison de 370 000 pièces commandées pour les épreuves. De plus, sa maison mère, le fonds d'investissement suisse Airesis, a vu son cours d'action suspendu en raison d'un retard dans la publication de ses résultats. La société d'investissement dirigée par Marc-Henri Beausire a révélé une perte de 36 millions d'euros, attribuée à un changement de stratégie visant à augmenter les prix et à se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Malgré ces difficultés, l'équipementier des Bleus assure que toutes les commandes seront livrées avant les jeux.
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