Jean-Michel Othoniel aime se perdre dans les jardins, qu'il considère comme des lieux poétiques et propices à la réflexion. Cette interview est accessible uniquement aux abonnés.
Le créateur d'aujourd'hui vient de finir une œuvre en bas-relief de 17 mètres de long sur le mur extérieur de l'hôtel « Cheval Blanc Paris ». Avant d'ouvrir une exposition en Finlande demain et de commencer à travailler sur un vitrail pour la basilique Saint-Sernin plus tard cette année, il partage avec nous ses petits bonheurs et ses grandes sources d'inspiration.
Écrit par Anne-Sophie Pellerin
Pour votre dernière création, vous avez puisé votre inspiration dans le style artistique de l'Art nouveau. Qu'est-ce qui vous attire spécialement dans cette période artistique ?
Après deux décennies depuis l'inauguration du Kiosque des noctambules à Paris, je suis retourné à ma passion pour ce mouvement, qui me fascine par sa grande liberté. Les artistes qui en font partie sont des adeptes de l'art total. Ils trouvent autant de satisfaction à dessiner un ustensile de cuisine qu'à créer une œuvre d'art, une sculpture ou même une entrée de métro.
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