En 2024 à Cannes, le film "Les Graines du figuier sauvage" de Mohammad Rasoulof a enfin été dévoilé à la toute fin du festival. Ce film est considéré comme une œuvre majeure, offrant un témoignage puissant sur l'histoire actuelle de son pays et présentant un modèle de mise en scène remarquable.

Écrit par Adrien Gombeaud

Le festival de Cannes n'est pas simplement un lieu pour regarder des films, c'est aussi un lieu où se déroulent des moments intenses et émouvants. Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof a dû quitter précipitamment son pays après avoir été condamné à huit ans de prison. La semaine dernière, il a été annoncé qu'il était arrivé en Allemagne. Aujourd'hui, il est à Cannes avec son nouveau film, probablement le dernier film iranien qu'il réalisera pendant plusieurs années. Au-delà de son histoire personnelle, "Les graines du figuier sauvage" est considéré comme le film le plus marquant de ce 77e festival.

A Téhéran, à notre époque. Après plus de vingt ans de service en tant que fonctionnaire dévoué, Iman est promu juge d'instruction. Cette promotion est marquée par le fait qu'on lui a confié une arme à feu. Sa femme Najmeh est fière de cette nouvelle responsabilité. Cependant, juste après son avancement, Mahsa Amini est tuée par les partisans du régime. Cela déclenche une série de manifestations et une répression violente. Iman se retrouve à juger et condamner des jeunes du même âge que ses propres filles, Rezvan et Sana. Jusqu'à ce que son arme disparaisse mystérieusement.

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