Greez, une start-up, s'engage à mettre un terme au gaspillage massif des produits cosmétiques. Ce contenu est exclusivement disponible pour les abonnés.
Chaque année, les marques jettent une grande quantité de produits de beauté qui sont encore utilisables, en raison de surstocks, d'étiquettes mal collées ou de flacons légèrement abîmés. Greez, une jeune entreprise, souhaite mettre un terme à ce gaspillage.
Par Pierre Fortin
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Selon une étude menée par le laboratoire de cosmétique Laboté en collaboration avec l'Ifop, les Français jettent quotidiennement environ quatre tonnes de crèmes de beauté qui pourraient encore être utilisées. Cette enquête met en évidence le gaspillage dû aux habitudes de consommation des particuliers, avec de nombreux tubes et pots de crèmes inutilisés dans les salles de bains. Cependant, il ne faut pas oublier que les marques sont également responsables de ce gaspillage à plus grande échelle.
Noémie Arnal, une jeune ingénieure chimiste spécialisée dans les cosmétiques, a constaté que le problème de gaspillage des produits cosmétiques est répandu. En se basant sur sa propre expérience et en examinant la quantité de produits qu'elle possède dans ses armoires, elle a réalisé que l'industrie cosmétique génère beaucoup de gaspillage. Elle explique que de nombreux produits sont jetés en raison de surplus de stocks, de dates de péremption courtes ou de défauts d'emballage mineurs, tels qu'une étiquette mal collée ou une éraflure sur le flacon.
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