Fatou Lo Niang, une chercheuse, fait partie des 30 femmes qui ont remporté le prix Pour les Femmes et la Science en Afrique subsaharienne, qui est organisé par l'Unesco et la Fondation L'Oréal. Son domaine de recherche se concentre sur la prévention des maladies cardiovasculaires en utilisant l'intelligence artificielle.
Par moi, Valérie de Senneville
Fatou Lo Niang, chercheuse au Laboratoire d'analyse numérique et informatique de l'université Gaston-Berger de Saint-Louis au Sénégal, est convaincue qu'il est nécessaire de prendre en compte les obstacles afin d'accélérer le progrès. En 2023, elle a été l'une des 30 jeunes femmes récompensées par le prix Pour les Femmes et la Science en Afrique subsaharienne, une initiative organisée par l'Unesco et la Fondation L'Oréal.
Ayant remarqué que les maladies cardiovasculaires étaient peu prises en charge dans son pays, où elles représentaient 17% de tous les décès en 2018 selon l'Organisation mondiale de la santé, la jeune femme sénégalaise a décidé de développer une application. Cette application permettra aux cardiologues d'entrer les données de chaque patient, afin de prédire les risques de maladies et de les traiter de manière précoce. C'est ce que Fatou Lo Niang explique.
Ce qui est remarquable, c'est sa certitude que les femmes africaines ont la capacité de réussir dans le domaine des sciences.
Le point négatif : le manque de données provenant d'Afrique dans ses recherches.
Personne nommée Valérie de Senne
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