Accueil Architecture Le renouveau du scoutisme : Comment le mouvement retrouve son éclat d’antan

Le renouveau du scoutisme : Comment le mouvement retrouve son éclat d’antan

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Comment les mouvements scouts ont renoué avec leur popularité passée

L'appel de la nature dans un contexte d'anxiété environnementale et de sortie de la crise sanitaire, les crises internationales récurrentes engendrant du stress et de l'angoisse, et le désir des parents de libérer leurs enfants de l'emprise des écrans, ont conduit à une augmentation quasi double du nombre de jeunes impliqués dans le scoutisme au cours des dix dernières années.

Par moi, Eric Delon

Originaire d'une petite ville de l'Oise, Sandrine Gautier, qui a maintenant 42 ans, aurait aimé rejoindre un groupe scout lorsqu'elle était adolescente. Cependant, le groupe le plus proche de chez elle était composé des enfants de la grande bourgeoisie, ce qui ne correspondait pas à son milieu social et à celui de ses parents. Elle a donc décidé de ne pas y adhérer, mais elle s'est promis d'inscrire ses propres enfants lorsqu'ils atteindraient l'âge requis, car elle partageait les valeurs du scoutisme, telles que la solidarité, le contact avec la nature et le développement de l'autonomie.

Il y a exactement dix ans, elle a inscrit sa fille, qui avait alors 6 ans, dans le groupe local "Guynemer" des scouts et guides de France, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où la famille habite. "J'ai rencontré des personnes ouvertes, sympathiques et accueillantes", déclare cette communicante avec enthousiasme. Aujourd'hui, ma fille a 16 ans. Dans sa vie de scout, elle a participé à de nombreux camps, rencontres et découvertes, et s'est fait des amis pour la vie, selon ses propres mots. Elle s'est également épanouie dans un cadre à la fois rigide et flexible. Maintenant, elle aspire à devenir cheftaine. Personnellement, je suis ravie qu'elle ait été exposée à une ambiance bienveillante de catholicisme dans un cadre moins formel que le catéchisme. Mon mari et moi-même nous sommes beaucoup investis en tant que bénévoles. Malheureusement, notre jeune fils n'a pas accroché au mouvement. Au bout d'un an, il a abandonné. Il n'a pas apprécié l'aspect légèrement compétitif des jeux et des épreuves, ainsi que les nuits sous la tente. En d'autres termes, cela ne correspondait pas à sa personnalité. Ce n'est pas très grave.

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