Le film "Lost Country" explore les dilemmes de loyauté auxquels est confronté un adolescent serbe dans les années 1990. Il est déchiré entre ses propres idéaux et sa fidélité envers sa mère qui soutient Milosevic. Ce film est à la fois subtil et émouvant.
Par moi-même, Olivier De Bru
Stefan, un adolescent de 15 ans, porte un sweat-shirt avec le nom d'un pays qui n'existe plus : la Yougoslavie. Il aime passer du temps avec ses grands-parents qui vivent à la campagne, loin de l'agitation de Belgrade. Ses grands-parents regrettent le temps où Tito était au pouvoir et où la nation était encore unie. Mais les choses ont changé maintenant, en 1996, en Serbie. Le régime de Milosevic cherche à réprimer la rébellion qui gronde dans les lycées et les universités suite à des élections entachées de soupçons de fraude.
La mère de Stefan est une politicienne expérimentée qui travaille pour le gouvernement en place. Elle utilise les médias, que ce soit à la radio ou à la télévision, pour répandre les idées du gouvernement et promettre un avenir meilleur. Après un long week-end à la campagne, Stefan se retrouve confronté à un conflit intense entre ses amis qui luttent de plus en plus violemment contre le régime destructeur de Milosevic, et sa mère qu'il aime profondément.
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