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Les dangers des aliments ultratransformés pour la santé cardiaque: focus sur les produits simili-carnés à base de plantes

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La consommation d'aliments très transformés peut avoir des effets négatifs sur la santé cardiaque, y compris les substituts de viande à base de plantes, selon une étude.

Écrit par Claude

Un récent rapport de l'OMS révèle que quatre secteurs d'activité sont responsables de près de 2,7 millions de décès par an en Europe, soit plus de 7 000 par jour. Ces secteurs incluent le tabac, les combustibles fossiles, l'alcool et les aliments ultratransformés. Les aliments ultratransformés sont mis en cause pour de nombreux problèmes de santé tels que l'obésité, le cancer, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires, en raison de leur impact sur nos habitudes alimentaires (sel, sucre, graisses, conservateurs et divers ingrédients).

Depuis un certain temps, les experts s'interrogent sur la popularité croissante des alternatives végétales aux produits à base de viande (tels que les saucisses, hamburgers et nuggets végétariens). Le médecin nutritionniste Arnaud Cocaul affirme que pour imiter la texture de la viande, ces substituts de viande industriels sont des aliments très transformés contenant de nombreux additifs. Alors que ces produits à base de plantes sont présentés comme étant plus sains, est-ce réellement le cas ?

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Une étude récente menée par l'université de São Paulo et l'Imperial College de Londres, basée sur les données de 118 000 participants de UK Biobank, a révélé que la consommation de produits ultratransformés, qu'ils soient d'origine animale ou végétale, est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de mortalité liée à ces maladies.

Une autre observation importante est que la consommation d'aliments ultratransformés à base de plantes est liée à une augmentation de 7% du risque de maladies cardiovasculaires par rapport à une alimentation non transformée à base de plantes (fruits et légumes frais, céréales complètes, légumineuses, etc.). En revanche, une augmentation de 10% de la consommation de produits végétaux frais et non transformés est associée à une réduction de 13% de la mortalité due à toutes les maladies cardiovasculaires et à une diminution de 20% de la mortalité due aux maladies coronariennes.

Nom: Claude Vincent

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