Au Théâtre Antoine, la pièce "Le Cercle des poètes disparus" est interprétée de manière exceptionnelle par Stéphane Freiss et six jeunes acteurs talentueux. L'adaptation de Gérald Sibleyras et la mise en scène dynamique d'Olivier Solivérès réussissent à transmettre l'émotion et le message humaniste du film de Peter Weir.

Par moi-même, Philippe Chevil

Même dans les théâtres privés, les conventions sont brisées et le public est invité à danser sur scène… On l'a remarqué au Théâtre Antoine, en ouverture du spectacle "Le Cercle des poètes disparus", une adaptation inédite du célèbre film de Peter Weir. Il ne s'agit pas d'une fête techno comme on peut en voir chez Vincent Macaigne ou Julien Gosselin, mais d'un bal rock and roll qui est censé se dérouler dans l'Académie Welton, un lieu strict et huppé des années 1950. Quoi qu'il en soit, le ton est donné : le spectacle sera dynamique, rythmé et, autant que possible, insolent.

Le réalisateur de théâtre, Olivier Solivérès, connu pour ses spectacles destinés aux jeunes, avait rêvé de ce projet pendant plus de dix ans. Avec l'aide de l'adaptation énergique de Gérald Sibleyras, il a mis tout en œuvre pour transposer de la manière la plus fidèle et agréable possible ce film chargé d'émotions sur scène. Le décor, qui peut se déplacer, est astucieux, avec son grand tableau noir qui s'ouvre sur la forêt (en vidéo) ou qui se transforme en grotte ; et ses pupitres à roulettes, qui, déplacés rapidement, changent la perspective.

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