Le journaliste Mark Seal relate dans son enquête, qui compte plus de 400 pages, les détails fascinants sur la création du film légendaire "Le Parrain" réalisé par Francis Ford Coppola.
Par moi, Adrien Gombeaud.
Le Parrain raconte l'histoire de différents groupes. À l'écran, on peut voir les Corleone, des mafieux célèbres qui instaurent la terreur à New York et aux États-Unis. Laisse tomber l'arme, prends les cannolis, une enquête approfondie de Mark Seal, nous plonge dans les coulisses de ce film important des années 1970. Le journaliste explore d'autres groupes et chefs de clan hauts en couleur. En effet, le film est le résultat de la collaboration d'ego et de personnalités exceptionnelles et uniques.
Le livre ne commence pas par l'histoire de la création du film, mais par celle tout aussi incroyable de la création du roman. Mario Puzo, un journaliste à sensation aveugle, compulsif et accro aux jeux, est devenu écrivain. On dit que Don Corleone s'est inspiré de sa mère ! Malgré les conditions de vie précaires dans lesquelles il était, Le Parrain a d'abord connu un grand succès en tant que livre : "Ce que Philip Roth a fait pour la masturbation, Puzo l'a fait pour le meurtre", a écrit le Times lors de sa sortie en 1969.
Apparaît la Paramount, un studio en difficulté financière, dirigé par Robert Evans, un homme riche au sourire charmant. À la recherche d'un réalisateur italo-américain, il recrute Francis Ford Coppola, un hippie aux cheveux en bataille. Par la suite, rejoignent l'équipe un acteur légendaire en perte de vitesse, Marlon Brando, et Al Pacino, un jeune acteur issu des quartiers défavorisés de Broadway, que presque personne ne prend au sérieux.
En racontant des histoires et des témoignages, Seal décrit la rencontre entre le monde du cinéma et une mafia bien réelle qui surveille attentivement le tournage afin de préserver son image. À chaque chapitre, on réalise que Le Parrain aurait pu prendre une toute autre direction, car la production avance comme une bille de roulette. Par exemple, Coppola demande sa part des bénéfices au studio en utilisant son chiffre porte-bonheur : "Sept est mon chiffre porte-bonheur. Je suis né le 7 avril, donc il faut me donner sept pour cent."
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Le livre tire son titre d'une réplique célèbre qui a été improvisée sur le plateau. Tout au long de ses 400 pages, l'auteur explore cette question fascinante posée par le film récompensé par trois oscars : comment la ligne très mince et fragile qui sépare l'échec total du plus grand des succès se manifeste-t-elle dans la création artistique ?
Adrien Gombeaud, un a
Le livre "Laisse tomber l'arme, prends les cannolis" écrit par Mark Seal et traduit par François Raison est disponible chez Capricci. Il compte 442 pages et est vendu à 28 euros.
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