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Chaque année en France, un nombre considérable d'objets sont perdus, atteignant des dizaines de millions. Cela représente un coût pour les propriétaires qui doivent les remplacer, ainsi que pour ceux qui doivent s'occuper de ces objets qui ne leur appartiennent pas. Heureusement, des entreprises technologiques se mobilisent pour améliorer l'organisation de cette industrie.
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Yoann Machefaux, qui est responsable du service des objets perdus de Rennes, affirme que peu d'objets sont récupérés. Il pense que les parents en achètent probablement de nouveaux de manière urgente. Le hangar en périphérie de la ville est constamment inondé d'appels de propriétaires malheureux entre 8 heures et 17 h 30. Sylvie Bourdon, qui est également employée dans ce lieu où transitent environ 10 000 objets chaque année, déclare que certains propriétaires pleurent de joie lorsqu'ils récupèrent leurs objets perdus. La plupart des objets perdus sont des vélos, qui sont souvent empruntés plutôt que volés. Certains vélos sont gravés, mais la police hésite à retrouver les coordonnées des propriétaires. Seul Decathlon est heureux d'être contacté par le service des objets perdus et ils prennent plaisir à appeler directement les propriétaires des vélos.
Seulement 30% des objets retrouvés sont rendus à leurs propriétaires. Dans le but d'améliorer ce taux, la ville est en pourparlers avec Troov, une entreprise qui offre un logiciel capable de détecter les similarités entre les annonces d'objets trouvés et les annonces d'objets perdus. Afin de perfectionner cet algorithme de correspondance, cette plateforme, surnommée le "Tinder des objets trouvés", travaille à intégrer l'intelligence artificielle.
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