Jeanne Candel et Lionel González mettent en scène leur version de la nouvelle de Dostoïevski intitulée "La Douce", lors du festival Bruit. Leur interprétation combine un paysage multisensoriel et un monologue tragique, créant ainsi une fusion intéressante mais parfois déroutante qui atténue la puissance du texte.
Par Callysta Croizer
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Lorsque Lionel González commence son monologue introspectif, les lumières blafardes des néons illuminent encore le Théâtre de l'Aquarium. En collaboration avec la metteuse en scène et plasticienne Jeanne Candel, il reprend le spectacle "La nuit sera blanche", qui a été créé il y a deux ans au TGP à partir de la nouvelle "La Douce" de Fiodor Dostoïevski. Le flux, les cas et la crise de conscience sont les trois éléments tragiques posés par l'écrivain russe et interprétés par ce duo d'artistes.
Dans une pièce presque vide, un aristocrate russe déchu qui a changé de carrière pour devenir prêteur sur gages (Lionel González) se retrouve seul. Il veille sur sa femme qui vient de se suicider. Dévasté en regardant le corps (inexistant) sans vie posé sur une table, il se remémore les détails d'un amour qui a fini par étouffer sa moitié. Pendant ce temps, une femme vêtue d'une combinaison blanche (Jeanne Candel) s'active dans une cuisine à l'arrière avec un mur gris en béton.
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