Antoine Pellion est une figure importante dans le domaine de l'environnement pour Emmanuel Macron. En tant que secrétaire général de la planification écologique, il est responsable de définir la direction de la politique environnementale en France, qui est promue par le président.

Par mes propres mots:

La

Peu de gens le connaissent vraiment. Cependant, sa visibilité dans les médias ne correspond en aucun cas au rôle qu'il joue dans la définition de la politique environnementale du gouvernement. En le nommant responsable de la planification écologique, le président a confié à Antoine Pellion une mission importante. Il est directement rattaché à la Première ministre Elisabeth Borne.

Depuis dix-huit mois qu'il occupe le poste, cet ingénieur spécialisé dans les mines, âgé de 39 ans, a réalisé, avec son équipe, un travail immense pour élaborer des solutions concrètes visant à réduire nos émissions de carbone de 190 millions de tonnes d'ici 2030. Cela signifie, selon les termes du président, qu'il faudra agir deux fois et demie plus rapidement au cours des cinq prochaines années que ce qui a été réalisé entre 1990 et aujourd'hui. Tout cela sans perturber la vie des Français ou des entreprises en leur imposant des mesures excessivement contraignantes.

Le profil idéal

Est-ce un défi impossible ? Pour ce spécialiste de la technologie qui a étudié au MIT, il existe une solution. Et il l'a présentée avec de nombreuses diapositives qui couvraient toutes nos sources d'émissions. En parallèle, il a également proposé des solutions pour les réduire. Le président s'est appuyé sur cette analyse pour présenter, le 25 septembre dernier devant le Conseil de planification écologique, sa feuille de route qui vise à incarner une vision de l'écologie à la française à la fois compétitive, souveraine et accessible à tous. C'est tout un programme !

Au cours des derniers mois, Antoine Pellion a dû expliquer sa méthode de travail. Malgré son apparence jeune, il a déjà acquis une solide expérience politique en occupant plusieurs postes de conseiller dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et des transports. Il a commencé aux côtés de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement du gouvernement Hollande, puis a rejoint Emmanuel Macron en 2017, où il a contribué à la mise en place de la taxe carbone qui a suscité la révolte des gilets jaunes. Le président l'a même qualifié de conseiller qui l'a le plus fait voyager à travers la France, en référence à sa tournée citoyenne. Après avoir travaillé auprès de Stanislas Guérini, délégué général de La République en marche, il a été appelé par Jean Castex à Matignon. Il était donc le candidat idéal pour diriger le secrétariat général à la planification écologique.

Les prévisions qu'il présente sont remarquablement précises. Par exemple, en ce qui concerne les "alternatives à la voiture", ses projections prévoient une augmentation du trafic de 7%. Cependant, en échange, il est prévu que 2,5 millions d'automobilistes passeront au vélo, que 3 millions choisiront le train pour leurs déplacements professionnels et 4 autres millions pour leurs week-ends de loisirs. Un nombre équivalent devrait opter pour le bus ou le car express. Cela semble très optimiste, non ?

Antoine Pellion affirme se baser sur des scénarios réalistes qui prennent en compte l'acceptation sociale à chaque fois. Bien qu'il soit louable d'avoir un tel plan, il repose néanmoins sur des hypothèses. Pour qu'il ait une chance de réussir, il sera nécessaire de convaincre tout le monde : les entreprises, les collectivités, les individus. Il faudra donc construire une véritable histoire. Il reconnaît humblement que l'obstacle à surmonter est énorme. Une réussite, même partielle, lui ouvrirait sans aucun doute de nouvelles perspectives politiques.

Ce qui est remarquable, c'est qu'il est à la fois technologique et pédagogique.

Le point négatif : sa construction est d'une telle envergure…

Stefano Lupieri est un

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