Les chercheurs répliquent contre les logiciels malveillants en affirmant que tous les antivirus ont des failles. Cette information est réservée aux abonnés.
Les chercheurs du Loria à Nancy ont développé un outil qui peut détecter n'importe quelle version de programme malveillant grâce à leur collection de 35 millions de malwares. Ce projet prometteur sera renforcé par un financement de cinq millions d'euros.
Par moi-même, Leïla Marchand
« Lorsque nous avons commencé en 2010, l'université ne croyait pas du tout en notre projet. Ils nous ont donc relégués au sous-sol… » plaisante avec malice le chercheur Jean-Yves Marion en faisant visiter sa « forteresse cybernétique » située dans les profondeurs de l'université de Lorraine.
Le Laboratoire de haute sécurité (LHS) du Loria (Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications), situé à Nancy, est un espace protégé par un sas sécurisé. Les fenêtres de ce lieu ont été spécialement conçues pour résister à sept coups de hache. À l'intérieur du laboratoire, on trouve des morceaux de code qui pourraient être considérés comme des armes de guerre.
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