Aux élections législatives aux Pays-Bas, l'extrême droite a remporté une victoire écrasante. Le parti dirigé par Geert Wilders, qui prône une politique anti-immigration, a triomphé lors de ce scrutin. Ce bouleversement politique pourrait avoir des répercussions dans toute l'Europe.

Écrit par Stefan de Vries

Geert Wilders, un populiste d'extrême-droite, a remporté une victoire impressionnante mais la situation politique est bloquée aux Pays-Bas. Selon les sondages à la sortie des urnes, le leader du Parti de la Liberté (PVV) est en tête des élections législatives et devrait obtenir 37 sièges, soit une augmentation de 18 par rapport à la précédente Assemblée. Le bloc de gauche GL-PvdA deviendra le deuxième plus grand parti avec 25 sièges. Le VVD, qui était le parti le plus important lors des élections précédentes, recule fortement et devrait également obtenir 25 sièges. Le « Nouveau contrat social », un parti de centre droit récemment créé, obtiendrait quant à lui 20 sièges.

D'après la tradition, le parti politique le plus important a la possibilité de diriger la création d'une nouvelle coalition gouvernementale, même si cela n'est pas une règle officielle. Geert Wilders a déclaré mercredi soir qu'il envisageait de former une coalition de centre-droit avec le BBB, le VVD et le NSC. Il a souligné que le PVV ne peut plus être ignoré. Cependant, il reste à voir si ces partis seront disposés à entamer des discussions avec Wilders.

La dirigeante du parti libéral VVD, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, qui espérait devenir la première femme Premier ministre, a exprimé son scepticisme quant à la possibilité pour Wilders de former une majorité. Frans Timmermans, le chef du bloc de gauche GroenLinksPvda, a été plus clair et a une fois de plus exclu de faire partie d'une coalition qui exclut les Néerlandais.

À Bruxelles, les résultats des élections à La Haye seront examinés attentivement. Par le passé, Wilders a souvent soutenu l'idée d'une sortie des Pays-Bas de l'Union européenne et d'un retour à la monnaie nationale, le florin. Par conséquent, la première réaction européenne est venue du Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a déclaré sur X (anciennement Twitter) : "Le vent du changement souffle".

Le vent du changement est là ! Félicitations à @geertwilderspvv pour sa victoire aux élections néerlandaises ! pic.twitter.com/yh9LVcuP5J

En France aussi, il y a eu un grand enthousiasme, où Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, a adressé ses félicitations à Geert Wilders et à son parti d'extrême droite pour leur remarquable succès lors des élections législatives.

Stefan de Vries est

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