Santé : il est préférable d'éviter l'utilisation de pailles !

Une recherche menée en Belgique révèle que les pailles dites « écologiques », fabriquées à partir de végétaux, renferment également des produits chimiques (PFAS) qui pourraient avoir des répercussions sur la santé et l'environnement.

Par moi-même,

Depuis 2022, les produits en plastique à usage unique, tels que les couvercles à verre jetables, les assiettes, les couverts, les bâtonnets mélangeurs, les piques à steak et les pailles, ont été interdits en France. Ils sont généralement remplacés par des ustensiles fabriqués à partir de matériaux végétaux tels que le bois, le papier et le bambou. Cette décision, qui semble être bénéfique pour l'environnement et la santé humaine, soulève tout de même des questions concernant sa sécurité. Des chercheurs ont donc testé la présence de substances spécifiques, les PFAS, dans 39 marques de pailles disponibles sur le marché belge (dans les magasins, les supermarchés et les fast-foods). Ces pailles sont fabriquées à partir de papier, de bambou, de verre, d'acier inoxydable et de plastique. Les PFAS (per et polyfluoroalkylées) sont présentes dans de nombreux produits courants en raison de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et de résistance aux hautes températures. Ils se retrouvent également dans la plupart des eaux potables.

18 marques sur 20 sont concernées

Ces substances, connues sous le nom de "produits chimiques éternels" car elles se décomposent très lentement au fil du temps, ont été liées à de nombreux problèmes de santé. Selon l'étude, 27 des 39 marques de pailles testées contiennent 18 PFAS différents. Les pailles en papier sont les plus contaminées, avec ces produits chimiques détectés dans 18 des 20 marques, soit 90%. Les pailles en bambou suivent (4 sur 5, soit 80%), puis les pailles en plastique (3 sur 4, soit 75%) et les pailles en verre (2 sur 5, soit 40%). Aucune paille en acier n'était contaminée. Bien que les concentrations détectées dans le papier et le bambou soient faibles et ne soient pas nocives en elles-mêmes, sauf à une utilisation à haute dose, les PFAS ne sont pas éliminés ou très peu de l'organisme, ce qui contribue à augmenter la charge chimique du corps humain, avertissent les auteurs. Ils recommandent donc de boire sans paille par mesure de précaution.

Claude Vincent est

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